Techniques

Le refroidisseur

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Pour maintenir dans de bonnes conditions les poissons autochtones, le moyen le plus simple est de refroidir l’eau à une température variant entre 10 et 15°c.

                  Pour cela, deux solutions se présentent : placer les aquariums dans une pièce présentant en permanence ces conditions (cave, grotte, souterrain) ou faire passer l’eau des bacs dans un élément réfrigérant.

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Le concentrateur

Comme nous ne pouvions mettre en pratique la première solution par manque de local adapté , nous avons opté pour un système, déjà utilisé en aquariophilie tropicale par la Fédération Aquariophile de France.

                   Le concentrateur d’oxygène, employé médicalement pour les malades insuffisants respiratoires, a été l’élément clé de nos installations.

                   Un seul appareil, en effet, suffit à ravitailler les 6 600 litres d’eau contenus dans les dix bacs.

                   L’oxygène, produit en permanence par le concentrateur, est dirigé vers chaque aquarium lui-même équipé d’une boîte permettant d’y mélanger eau et oxygène (voir schéma ci-dessous, dans l’encadré).

                   C’est ainsi qu’au plus fort de l’été, ce système, associé à un goutte-à-goutte modulable, a permis de garder, dans les différents bacs, des taux d’oxygène variant de 9 à 11 mg/litre ; même les salmonidés n’y souffrent pas de la chaleur lorsque l’eau atteint les 24 degrés C.

                   Un problème, pourtant, s’est révélé assez vite : les carassins ne supportent pas longtemps des taux de ce niveau ; nous avons donc tout simplement fermé l’arrivée d’oxygène et tout se passe maintenant pour le mieux.



Un petit croquis, c i-dessous, pour expliquer la technique employée dans l'oxygénation de l'eau :

A    arrivée de l'eau dans la boîte venturi, prélevée dans la décantation de l'aquarium

B    retour de l'eau chargée en oxygène vers le bac

C    arrivée de l'oxygène par un tuyau à air standard

D    rejet de l'oxygène, non mélangé à l'eau de la boîte venturi, dans l'eau de l'aquarium    

E    plus le niveau du rejet est profond, plus la pression d'oxygène augmente dans le venturi et mieux le mélange s'opère - mais attention, le niveau de l'eau dans le venturi descend avec l'augmentation de la pression

    Il faut noter que, hormis les tuyaux d'arrivée et de départ, la boîte venturi doit être étanche (ce qui explique la position du tuyau de rejet "B" sous le niveau d'eau ainsi que le rejet d'air "E", réglable en longueur, également sous le niveau d'eau)

Cliquer sur le croquis pour l'agrandir

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Le goutte-à-goutte

Chaque aquarium, ainsi que le bassin, est équipée d'une arrivée d'eau en goutte à goutte.

Un réducteur de pression a été posé au départ de l'installation (pour éviter les décrochages ou explosions intempestives des petits tuyaux) ; le matériel distribué par "Gardena" convient très bien.

En périodes de grosses chaleurs, ont peut ainsi accélérer ces goutte-à-goutte pour rafraichir l'eau des aquariums et bassin.

La pompe de circulation

Ce genre de pompe est surtout utilisé en aquariophilie marine, afin d'apporter un peu plus d'oxygène en remuant fortement la surface de l'eau.

Cette technique convient, bien sûr, très bien pour nos poissons d'eau froide.

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Les petits "plus"

 La filtration, bien sûr, n’a pas été négligée et 1/10e du volume d’eau y est consacré par le biais de pompes adaptées (de 800 à 4 000 l/heure) et la mise en place de pouzzolane, de blocs de mousse de qualité aquariophile et de perlon.

                   Quant au bassin de 9 000 litres, il fonctionne sans apport d’oxygène, mais avec un bac de filtration de 200 litres enterré et équipé d’une pompe vide-cave de 10 000 l/h ; avec un système D bricolé sur place, nous aérons l’eau de ce filtre violemment et la rejetons au dessus de la surface, ce qui provoque un mouvement salutaire. Un goutte à goutte équipe également ce bassin qui contient une eau limpide en permanence.

                     

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