Photos et descriptions
Able de Stymphale
Assez semblable à une petite vandoise, il s'en différencie par sa bouche dirigée
vers le haut. Il se tient près de la surface et se déplace en bancs.
appelé également : dos vert
Ablette
L'ablette vit en groupe, à la surface, guettant les insectes. Elle se reconnaît à ses écailles délicates et argentées.
Appelée aussi : sardine, ambiette, blanchet
Barbeau
BARBEAU Barbus barbus (Linné, 1758)Il affectionne les zones empierrées à courant assez fort où il recherche sa nourriture sur le fond.
Reconnaissable à ses barbillons qui lui permettent de prospecter les eaux troublées par une averse, il est omnivore.
Il vit en groupes et peut atteindre une dizaine de kilos.
Est également appelé : barbillon, boquillon, barbarin, durgan
Bouvière
BOUVIERE Rhodeus amarus (Bloch, 1783)Coloré de vert, de bleu, de rouge, ce petit poisson des eaux calmes ne dépasse pas 6 cm. Au moment de la reproduction, la femelle dépose les oeufs dans un "unio", puis le mâle libère la laitance sur le mollusque. Quelques jours après l'éclosion, les alevins quittent leur abri.
Appelée également : rosière
Brème bordelière
BREME BORDELIERE Blicca bjoerkna (Linné, 1758)C'est un poisson que l'on trouve à peu près partout pourvu que l'eau soit assez calme. Elle se différencie de la brème commune par la couleur rouge de ses nageoires et un oeil plus gros.
Elle peut atteindre 500 grammes pour 35 cm.
aussi nommée : plaquette, hazelinh.
Brème commune
BREME commune Abramis brama (Linné, 1758)Cette brème est appelée à tort "brème carpée", certainement à cause de sa couleur. Elle peut vivre dans des eaux pauvres, sales et même dans l'eau salée des estuaires où elle côtoie le mulet. Elle se nourrit sur le fond, de larves et de végétation. Contrairement à la brème bordelière elle peut atteindre le poids respectable de 3 kilos.
Autre dénomination : plateau
Carassin argenté
CARASSIN ARGENTE Carrasius gibelio (Bloch, 1782) Cousin du carassin doré, il a une teint plus grise et même argentée.
On le trouve de plus en plus souvent dans les eaux calmes. Il se reproduit avec différentes cyprinidés, le résultat étant, non pas des hybrides, mais des carassins argentés avec un gros pourcentage de mâles.
Autre nom : carpe de Prusse.
Carpe Commune
CARPE commune Cyprinus carpio Linné, 1758
Originaire de Chine, la carpe sauvage présente un corps élancé (assez semblable au barbeau), tandis que la carpe que nous connaissons a un corps beaucoup plus haut. Elle se développe rapidement en eaux calmes et peut souvent dépasser les 30 kilos pour 1 mètre de long.
Queqlues autres variétés éxistent, dont la carpe cuir (sans écaille ou preque) et la carpe liroit, avec une rangée d'écaillées sur le dos et quelques unes sur les flancs.
Amour blanc (carpe Amour)
CARPE Amour Ctenopharyngodon idella (Valenciennes & Cuvier, 1844)Appelé aussi amour blanc, il ressemble au chevaine et est introduit dans les eaux envahies par les plantes. Il ne se reproduit pas dans nos rivières car la fraie nécessite 27/29°. Il peut atteindre 30 kg pour 1 mètre.
autres noms :amour blanc, carpe herbivore
Gardon
GARDON Rutilus rutilus (Linné, 1758)Poisson très répandu dans nos régions, il a su coloniser tous les secteurs. Il se nourrit de végétaux, d'insectes et de larves. Il dépasse rarement le kilo.
Appelé aussi : roussette, échatout, rousse
Hotu
HOTU Chondrostoma nasus (Linné, 1758)Il affectionne les canaux et rivières lentes où il passe son temps à gratter les algues qui tapissent les pierres. Il vit en bancs et on décèle leur présence grâce aux éclats de lumière provoqués par leurs mouvements sur le flanc. Son poids peut dépasser le kilo.
Rotangle
ROTANGLE Scardinius erythrophthalmus (Linné, 1758)S'écrit également Rotengle ; il affectionne les eaux calmes et bien plantées. Il ne connaît pas de période de repos en hiver, continuant à être très actif. Durant les périodes chaudes, il se tient près de la surface, se nourrissant d'insectes. Il atteint 1 kilo et s'hybride souvent avec le gardon. On reconnait le rotangle à sa bouche brune tournée vers le haut et à ses nageoires d'un rouge franc.
autres noms : sarre, rossard, evêque
Sur une des photos, vous remarquerez un hybride de rotangle et de gardon ; la forme et la bouche sont celles du rotangle ; les couleurs de la robe et des nageoires, celles du gardon.
Spirlin
SPIRLIN Alburnoides bipunctatus (Bloch, 1782)Appelé également Ablette de rivière, il ressemble beaucoup à sa cousine, si ce n'est cette ligne latérale très visible chez le spirlin. On le trouve dans les ruisseaux et les rivières rapides où il se nourrit d'insectes et de larves. Il ne dépasse guère 15 cm.
autres noms : ablette de rivière, baroche, religieuse
Tanche
TANCHE Tinca tinca (Linné, 1758)Poisson des eaux calmes, des étangs où l'oxygène est peu présent. Elle aime les plantes et les nénuphars. Elle se nourrit de végétation et de larves qu'elle cherche dans la vase. En période froide, elle hiberne envasée. Elle peut atteindre 3 ou 4 kilos. Le mâle se différencie de la femelle par ses nageoires pelvienne beaucoup plus larges et recourbées en forme de paume. La tanche dorée (ou tanche de Mongolie) est une forme d'élevage appréciée dans les bassins.
On l'appelle aussi : beurotte ou tinque
Vairon
VAIRON Phoxinus phoxinus (Linné, 1758)Petit poisson de 10 cm qui se trouve dans les eaux rapides ou les rivières bien oxygénées. Il est sensible à la pollution. Il vit en groupes et se reproduit en fin de printemps. Lors de ce frai, le mâle se pare de couleurs dignes des plus beaux poissons d'aquarium.
s'appelle également : arlequin, verdelet, garlèche
Brochet
BROCHET Esox lucius Linné, 1758Seul représentant local des esocidés, on le considère comme le seigneur de nos eaux douces. Son corps allongé est adapté aux départs brusques vers une proie. Contrairement à la croyance, il ne mâche pas ses proies, ses dents servant seulement à empêcher le recul du poisson vers l'extérieur. Sa taille dépasse le mètre et son poids les 10 kg.
Le brocheton est un fingerling
on l'appelle aussi : grand bec, sifflet, lanceron
Chabot
CHABOT Cottus gobio Linné, 1758Vivant principalement sous les pierres, il n'en sort que pour chasser des larves et des petits poissons. Il nage très mal et avance plutôt par bonds successifs. Habitant les mêmes eaux que la truite, il en est sa proie préférée.
Son camouflage est très efficace (voir l'encadré sur la photo ci-contre)
se nomme aussi : maquard, chaboisseau, cabot
Gremille
appelée également : perche goujonnière, goujon-perche
Perche
Les femelles peuvent atteindre 50 cm et peser jusqu'à 2 kilos.
Appelée aussi : boyat, bossue, hurlin
Sandre
SANDRE Sander lucioperca (Linné, 1758)
Il nous est arrivé des pays de l'Est et s'est bien implanté dans nos régions où on le trouve dans les eaux courantes et lentes. Comme la perche, il vit et chasse en groupes, pour les plus jeunes exemplaires.
Il atteint 1 m et plus de 10 kilos.
On l'appelle également : perche-brochet, sandat
Lamproie
LAMPROIE DE PLANER Lampetra planeri (Bloch, 1784)
Cette petite lamproie passe sa vie dans le sable ou la vase qu'elle filtre pour y trouver sa nourriture.
On peut voir ces lamproies à l'époque du frai, alors que, parfois, elles sortent de l'eau pour prospecter sable et sédiments.
La bouche (cliché du bas), qui est formée d'une ventouse, est suivie, à l'arrière, d'orifices branchiaux.
Loche d'étang
Loche d'étang Misgurnus fossilis (Linné, 1758)
C'est la plus grande des loches de nos régions ; elle peut atteindre 35 cm.
Elle aime les eaux stagnantes des fossés, étangs ou bras morts de rivières.
Comme les autres loches, elle possède un système respiratoire auxiliaire sit "intestinal", qui lui permet de respirer par la bouche en cas d'assèchement.
Nommée également kerlèche ou misgurne.
Lote
LOTE Lota lota (Linné, 1758)
Lote ou Lotte, cette belle aux yeux bleus aime les eaux froides et remuées. Elle se cache durant la journée et part en quête de proies dès le soir. Elle est particulièrement active pendant les crues d'hiver. Elle se singularise par son unique barbillon, attaché sous la bouche. Elle peut atteindre, dans nos régions, 3 kilos pour 60 cm.
Gobie taches noires
GOBIE A TACHES NOIRES Neogobius melanostomus (Pallas,1814)
Poisson euryhalin (peut vivre en eau douce ou en eau salée). Il porte plusieurs taches noires noires sur le corps dont une sur la dorsale.
On le trouve tout autant en europe de l'est qu'en amérique du nord. Il s'installe maintenant en France et spécialement en Lorraine.
Poisson-chat
POISSON-CHAT Ameiurus melas (Rafinesque, 1820)
Originaire d'Amérique du Nord, il a été importé en France où il s'est parfaitement accommodé des eaux calmes de nos rivières et étangs. Il aime les fonds vaseux, se nourrissant de larves, de crustacés de végétaux et du frai des autres espèces. Dans nos régions, il atteint rarement 500 grammes.
se nomme aussi : chat, barbotte brune
Silure
SILURE Glane Silurus glanis Linné, 1758
Le silure est de plus en plus présent en Alsace et en Lorraine où il recherche les eaux profondes. Dès le soir, il se met en chasse, mangeant à l'occasion des poissons morts. C'est un poisson qui aime la chaleur et ne se reproduit qu'à une température de 20°C minimum. Il est célèbre pour ses dimensions record : 5 mètres et 300 kilos.
Omble de fontaine
OMBLE de fontaine Salvelinus fontinalis (Mitchill, 1814)
Il est appelé également saumon de fontaine. Il a été importé du continent américain en même temps que la truite arc-en-ciel. On le trouve surtout en montagne, car il ne supporte pas des températures dépassant 16°C. Il s'installe dans les torrents et les lacs d'eau fraîche. Il est reconnaissable à ses marbrures dordales et son ventre rouge.
clip vidéo
Voici une courte vidéo, filmée à l'exposition,montrant la préparation du nid de ponte par un couple d'ombles de fontaine. Le mâle surveille pendant que la femelle nettoie le gravier par des mouvements du corps.
Truite de rivière
TRUITE fario Salmo trutta fario Linné, 1758
Présente depuis les torrents jusqu'aux rivières assez froides, elle a besoin d'une eau pure et oxygénée. Selon la nourriture dont elle dispose, elle peut mesurer 25 ou 60 cm. Elle fraie en hiver, en eau peu profonde.
C'est aussi : la truite sauvage, mouchetée, truite commune
Truite arc-en-ciel
TRUITE arc en ciel Oncorhynchus mykiss (Walbaum, 1792)
Cette truite a été importée d'Amérique du Nord et s'est acclimatée dans nos régions parce que moins exigeante que la Fario, aussi bien sur la qualité de l'eau que sur sa température qu'elle supporte plus chaude. Elle dépasse les 5 kilos et peut vivre une quinzaine d'années.
Existe également la forme albinos de la truite arc-en-ciel , qui est très semblable à l'aguabonita, mais qui s'en différencie essentiellement par ses yeux teintés de rouge.
Ombre
OMBRE commun Thymallus thymallus (Linné, 1758)
Très joli poisson qui vit dans les mêmes eaux que les salmonidés. Le frai a lieu en groupe, puis les mâles surveillent les oeufs jusqu'à l'éclosion. Il se nourrit de larves, d'insectes et de petits poissons. Il peut approcher du kilo.
autres noms : voilier, porte-étendard
Perche soleil
PERCHE soleil Lepomis gibbosus (Linné, 1758)
Perche soleil ou calico-bass, cette perche importée d'Amérique du Nord, est considérée comme nuisible par la législation. Elle ne dépasse pas 20 cm, se plaît en eaux calmes et est appréciée en aquariums pour sa coloration exceptionnelle. Elle ne peut être remise à l'eau et son transport, vivante, est interdit.
Black-bass
BLACK-BASS Micropterus Salmoides (Lacépède, 1802)
Appelé aussi "perche truitée", il a été importé d'Amérique du Nord. C'est un carnassier qui se développe plus difficilement que dans son pays d'origine et dépasse rarement les 2 kilos pour 50 cm.
Se nomme aussi : achigan, perche truitée
à droite : forme juvénile
Anguille
ANGUILLE Anguilla anguilla (Linné, 1758)
Ce poisson a la faculté de passer d'une rivière à un étang en se faufilant sur le sol. C'est en automne que les adultes redescendent vers l'océan pour atteindre les Sargasses et s'y reproduire. Elle peut atteindre couramment 1 mètre.
écrevisse pattes grêles
ECREVISSE à pattes grêles Astacus leptodactylus Escholtz, 1823
Cette écrevisse d'origine turque a été introduite en France depuis peu et s’est adaptée aux étangs où elle consomme des végétaux Elle se reconnaît à ses longues pinces étroites et à sa teinte gris-vert.
Sur la photo ci-contre, on a une idée de la taille de ses pinces par rapport à la tuile qui lui sert d'abri.
écrevisse pattes rouges
ECREVISSE à pattes rouges Astacus astacus Linné, 1758
Elle est de couleur brune, plus ou moins foncée, les pattes étant plus rouges. Elle vit dans toutes les eaux à condition qu’elles soient oxygénées. Quelques exemplaires peuplent encore le nord de la Meuse (elle est appelée le homard meusien). Elle peut atteindre 30 cm.
écrevisse de Louisiane
ECREVISSE de Louisiane Procambarus clarkii (Girard, 1852)
Elle est rouge foncé et possède de longues pinces. Elle est essentiellement végétarienne et creuse des galeries. Elle a connu ses heures de gloire lorsqu'elle a fait l'objet d'élevages importants ; c'est alors qu'elle en a profité pour coloniser d'autres territoires. Actuellement, sa population est en régression. A 3 ans, elle atteint 15 cm.
écrevisse de Californie
ECREVISSE de Californie appelée égalementECREVISSE signal ou
ECREVISSE du Pacifique Pasifastacus leniusculus Dana, 1852
Importée vers 1960, cette écrevisse est assez semblable à la "pattes rouges", mais elle s'en distingue par des taches claires sur les articulations des pinces. Sa taille atteint 15 cm et elle est omnivore.
Anodonte
ANODONTE Unio crassus (Retzius, 1788)
Mollusque bivalve appelé aussi "unio"
Cette moule d'eau douce (20 cm de long) peuple aussi bien les rivières que les canaux et étangs. Elle aime à s'enterrer dans le sable ou la vase qu'elle filtre pour se nourrir. Elle a la particularité d'héberger les alevins de la bouvière qui y dépose ses œufs.
Ci-contre, une anodonte a sorti son pied et va se déplacer.
Corbicule
CORBICULE Corbicula fluminea (O. F. Müller, 1774)
Petit mollusque bivalve (1 à 2 cm) venu d'Asie qui affectionne les eaux courantes. Il s'enfouit dans le sable et filtre l'eau pour se nourrir. On pourrait le confondre avec le SPHAERIUM Sphaerium corneum (Linné, 1758) qui, cependant, ne présente pas de stries aussi marquées.
moule zébrée
MOULE ZEBREE Dreissena polymorpha (Pallas, 1771)
ce mollusque bivalve nous est arrivé des pays de l'est depuis une centaine d'années. C'est un des rares coquillages d'eau douce à s'accrocher fermement sur son substrat qu'il colonise par milliers d'exemplaires, parfois.
En Lorraine, il fréquente les canaux.
limnée
LIMNEE Limnaea stagnalis Lamarck, 1801
Cet escargot aquatique ne dépasse guère 4 à 5 cm. Comme d'autres de son espèce, il est hermaphrodite, possède des poumons et respire à la surface de l'eau.
Contrairement à la paludine, il ne possède pas d'opercule pour s'enfermer dans sa coquille.
Il se nourrit d'algues et de végétation.